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“...eilanden,
die zij in bezit hadden bij het uitbreken van den oorlog
tusschen Engeland en de Republiek, stelden de Engelsche
gezanten in dit artikel alleen de woorden bij het uitbreken
van den oorlog. D'Estrades echter doorzag dit plan en schreef
aan Bodewijk XIV: Cela toit captieux, & si nous en tions
demeurz daccord, ils auroient p sotenir dans la suite,
que traitant sparment & ne signant qu avec nous, Ie
"commencement de la Guerre ne se devoit compter que du
jour de la dclaration que Votre Majest fit publier au com-
mencemnt de 1Anne 1666, cest a dire deux ans aprs la
rupture arrive entre 1Angleterre & les Etats, pendant lesquels
les Anglais ayant pris les Isles de Tobago & de St. Eustache,
"nous les en aurions trouvz en possession lorsque Votre
Majest rompit avec eux. Van hun kant weigerden de
Engelsche gezanten eenige verandering in het artikel te brengen,
zonder machtiging hunner Regeering, bewerende dat men het
te Parijs over de redactie van het artikel eens was geworden,
zooals zij het...”
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“...aprs midi du
mme jour nous donnames la chasse a un Bateau Flamand
qui venoit du Port de la Guaira en terre ferme, et qui sen
retournoit a la Yille de Curasol, deux lieues sous le vent de
laquelle nous primes fond le soir au Port de Sancta Barba.
Le 20, nous dpchames le Bateau command par la Garde,
pour aller a la Ville demander au Gouverneur permission de
traiter des mdts pour le Navire du Capitaine Laurent, qui avoit
t dmat par un ouragan vers 1Isle de St. Thomas. II nous
refusa tout a plat, et fit fermer les portes de sa Ville. Le
Bateau tant de retour, et nous ayant fait rapport du refus de
ce Gouverneur, je lui portai copie de notre commission, esprant
par-la 1engager de nous accorder ce que nous lui demandions;
mais il persista dans son refus. Durant eet intervalle une partie
de nos gens ne laissa pas de descendre a terre, et mme dentrer
dans la Ville aprs avoir laiss leurs pes aux portes.
Le 23, nos Navires levrent lancre pour aller mouiller a
Sancta-Crux, sept lieues sous le vent de...”
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“...140
Yille, nous fit dire le 24 a son de tambour, den sortir et de re-
tourner incessamment a nos bords, nous promettant de nous
donner des Chaloupes pour nous y porter, moyennant deux pices
de huit par tte. Je mappergus aiors quil vouioit nous empcher
dy retourner par terre; et en effet, comme ii falloit pour cela
traverser un Lagon qui est au pied du Fort, il avoit dfendu de
nous passer. Jallai done le trouver, pour lui dire que nous navions
pas besoin de ses Chaloupes, que si nous eussions eu le dessein
daller par mer joindre nos Yaisseaux, nous avions des Pirogues
pour nous y porter, et que nous ne desirions y retourner par
terre que pour nous promener. II me rpondit que c'etoient
les Habitans eux-mmes qui f'aisoient difficulte de nous laisser
voir leur Isle; cependant il ne laissa pas de nous faire passer
le Lagon, et de-la nous fiunes deux jours en chemin pour
arriver le 26 a Sancta-Crux, ou nos Navires nous attendoient.
Nous apprimes depuis, que le motif de Iindignation de ce
Gouverneur...”
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