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“...ma note du ler Aoöt 1859
sont restées sans réponse; et quoique il s’y trouve prouvé
d’une manière incontestable, que la goëlette » Terror,"
était rin navire appartenant i la Republique Dominicaine;
que comme tel, il ne pouvait être vendu 3ans son consen-
timent; et qu’enfin, puisqu’il était & nous, nous avions
été dans notre droit en le retenant chcz nous, dès qu’il
vint se meltre enlre nos mains; néanmoins, mon Gou-
vernement, en égard & 1’insistence de celui de S M. Neêr-
landaise, et voulant mettre un terme k unc affaire qui
trainc si longtemps en longueur au préjudice des bonnes
rélations des deux pays, veut bien se désister de son droit
et finir 1’affaire selon le désir de votre Gouvernement;
mais pour cela il nous faudrait régler la manière d’y par-
venir, dans une conférence immédiate.
Si Monsieur le Commandant veut bien me désigner
1’heure k laquelle il voudra bien venir me voir, je 1’atten-
drais chez moi, rue de » Santo Tomas, N°. 26.”
Veuillez, Monsieur, agréer 1’assurance de...”
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“...Mémoire du ler Aoüt 1859;
attendu aussi, que le prix de l’objct en question ne mérite
aucunemcnt lui sacrificr la bonne entente des deux Gou-
vernements, celui de la République approuve les dites
conventions telles qu'il suit:
1°. Lc Gouvernement Dominicain remettra la goëlette
Amalia, qui se trouve sous pavilion hollandais, entre les
mains du Consul de S. M. le Roi des Pays-Bas, en état de
tenir la mcr, et pourvue du nombre d’hommes nécessaires
pour faire le voyage è Curasao, le tout aussitót que
possible.
2°. Des arbitres seront nommés au choix des deux
4ïouvernements, pour s accorder sur 1'indemnité & payer &
Monsieur jesdrum , pour ie dommage qu'il aura souffert,
depuis qu’il a élé privé de la faculté de se servir de Ia
goëlette, jusqu'au moment oü il rentre en sa possession.
Mr. le Commandant du vapeur de
Guerre de S. M Neêrlandaise....”
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3°. Le Gouvernement Dominicain, se reservant la faculté-
d’élablir son droit sur la goëlette Amalia, par la voie des
tribunaut compétents, pour que justice soit rendue 5 qui
de droit, restera redevable de la somme fixée par les ar-
bitres, jusqu’è ce que la cour aura décidé la question.
Si vous trouvez ces conditions, Monsieur le Commandant,
être les mêmes que nous avons arrêtées, venillez les
agréer, ainsi que m’en faire part.
Je suis, Monsieur, avec la plus parfaite considération,
Votre trés - obéissant serviteur
JELIGIE DAVILA J. DE GASTRO;
St. Domingo le 28 Février 1861...”
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