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“...Gilles le Muisit1 a pris soin de nous apprendre lui-même qu’il naquit au mois de janvier 1272*. Ou? il ne nous 1’a pas dit, mais c’est k Tournai vraisemblablement3. Son père * 1. Différentes notices ont été écrites sur la vie de Gilles le Mui- sit. En void la liste par ordre chronologique : Bréquigny, dans les Notices et ex traits des manuscrits de la Bibliothèque royale, t. II (1789), p. 213-230; A. Dinaux, dans ses Trouvères de la Flandre et du Tournaisis (Paris, 1839, in-8°), p. 205; J.-J. De Smet, en tête de son édition de la Chronique, dans le Corpus Chronicorum Flandrie, t. II (1841), p. 95-109; H. Pirenne, dans un article de la Biographic nationale, t. IX (Bruxelles, 1890-91, in-8°), p. 798; U. Berlière, dans un article.du Monasticon belgicum, 1.1 (Bruges, 1890, in-4»), p. 283; Paul Wagner, Gillon li Muisis,... sein Leben und seine Werke (thèse inaugurale de 1’Université de Berlin). Brünn, 1896, in-8®. 2. Cette date nous est fournie par Gilles lui-même; dans li Estas dou monastere,...”
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“...la Howarderie-Neuvireuil a publié sur elle une notice a laquelle nous renvoyons le lecteur (Notes pour servir a l'histoire de la familie li Muisis ou le Muisi... Tournai, 1894, in-4°, 32 p.). 1. Poésies de Gilles li Muisis, éd. Kervyn, 1.1, p. 8. 2. II mourut en effet avant sa femme, puisque Gilles dut sortir du cquvent en 1290 pour régler la succession de ses parents. 3. Gf. Chronique de Gilles le Muisit, traité sur le monastère de Saint-Martin de Tournai, que nous n’avons pas réédité, éd. De Smet, dans le Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 134. Les parents de Gilles figurent tous deux dans le nécrologe de Saint-Martin a la date du 28 mai : « Johannes li Muisis, Margarita, ejus uxor, pater et mater domni Egidii li Muisis, pro quibus habemus refec- tionem. » Nous ne pouvons indiquer la cote sous laquelle ce nécrologe se trouve aux archives de Mons; quand nous 1’avons consulté, il venait d’arriver de Bruxelles, oü il était auparavant; 1’ancienne cote avait été soigneusement grattée et...”
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“...compléter son instruc- tion, apprendre ce que tout moine bénédictin doit savoir sur son ordre5, poursuivre ses études théologiques pour recevoir la pretrise. Cependant les distractions ne lui manquaient pas. La bibliothèque du monastère était riche, et il semble 1’avoir visitée volontiers; les anciens moines le guidaient dans ses lectures, lui expliquant ce qu’il ne comprenait 1. Poêsies de Gilles li Muisis, éd. Kervyn, t. I, p. 16. 2. Ibid., p. 126. * 3. Chronique de Gilles le Muisit, éd. De Smet, dans le Corpus Chronicurum Flandrie, t. II, p. 134. 4. « Je fui en custode lone temps, < Mien esiant priés de sept ans. > (Poésies de Gilles li Muisis, éd. Kervyn, t. I, p. 17.) 3. « Con le m’aprist li sous prieus < Doms Gilles de Braffe nommés « Monnes devos et renommés. » (Ibid.)...”
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“... et que eet itinéraire s’arrête a Paris. (Archives de 1’État a Mons, cartulaire 89, fol. 45 v®; cf. en outre infra, p. 56.) Enfin, en 1302, il était rentré aTournai, car c’est en témoin oculaire qu’il raconte la retraite précipitée qui suivit la bataille de Gourtrai. (Cf. infra, p. 67 et 68.) 1. Cartulaire de Sirault, fol. 17 v°. 2. « Mi8erunt Parisius domnum Egidium le Muisit, priorem satis de novo institutum » (Chronique de Gilles le Muisit, partie relative a Saint-Martin de Tournai, éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 122)....”
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“...suffise de dire qu’k sa mort le monastère était entièrement relevé, les batiments répa- rés, les champs cultivés, et si toutes les dettes n’étaient pas payées, le temps était proche oü elles allaient 1’être. Les registres de compte, si bien tenus pendant 1’abbatiat de 1. Cf. Chronique, loc. cit.; Poésies de Gilles li Muisis, éd. Kervyn, 1.1, p. 140; Bibl. nat., nouv. acq. fr., ms. 1789, fol. 14 v°. 2. Chronique, loc. cit. 3. Chronique de Gilles le Muisit, partie relative a Saint-Martin, éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 124-125. Cf., au sujet des dettes envers la cour de Rome, dom U. Berlière, Inventaire des Libri obligationum, n°* 86, 88, 89. 4. Chronique de Gilles le Muisit, éd. cit., p. 128....”
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“...ouvrage : « Quod vidimus et audivimus et de illis que in diversis locis manu propria registravimus... ad memoriam revocantes, proposuimus et curavimus in unum colligere et unum libellum conficere.» II ajoute qu’il s’est servi en outre d’autres notes : « Aliqua etiam per domnum Jacobum Muevin, capellanum nostrum, postmodum priorem, sunt registrata1 2 3. * Quell# place les notes de Jacques Muevin tiennent-elles dans la Chronique? Une réponse se présente immédiatement h 1’esprit. La Chronique que De Smet a publiée sous le nom de « Chronique de Jacques Muevin4» présente dé grandes simi- litudes avec la Chronique de Gilles le Muisit. Pourquoi ne pas admettre que Jacques Muevin ait communiqué h Gilles le Mui- 1. Void ce qui nous a amené a considérer ces notes comme autographes : dans une note oü il rapporto les péripéties de son voyage a Rome en 1300, Gilles se nomme toujours a la première personne, sans employer la formule : « Ego Egidius, abbas..., » qui dans la Chronique et les Annales revient...”
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“...il est, pour le moins, douteux qu’il faille chercher lk les notes prises par Muevin. En effet, il est loin d’etre prouvé que Muevin soit 1’auteur de la Chro- nique que De Smet lui attribue: lemanuscrit unique de Mo ns1 2 ne porte pas de nom d’auteur; un titre, inscrit sur la cou- verture au xvme siècle8, fait mention, il est vrai, de Muevin; mais un témoignage si tardif ne peut être admis sans con- tröle. Or, si 1’on cherche a corroborer ce témoignage par 1 examen du texte, les doutes augmentent: on retrouve co- piées mot pour mot, sans changement appréciable, toutes les notes de Gilles le Muisit, contenues dans le « Rentale *, et aucun changement dans le style n’avertit que les notes qui ne se retrouvent pas dans le « Rentale » soient d’un autre auteur. On est done amené k débaptiser la Chronique publiée par De Smet et k n’y voir qu’un recueil des notes de Le Mui- sit, travail préparatoire k la rédaction de la Chronique que nous publions3 * * * *. Quant k la part de collaboration qu’il...”
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“...de se pas- ser. Les Annales furent ainsi composées. Elles s’arrêtent au moment ou Gilles recouvra la vue (1352). Ce jour-lk, heu- reux d’etre rendu k la vie active, Gilles dit adieu k ses occu- pations littéraires5; il clötura par le récit de son opération6 1. Cf. infra, p. 306. 2. Cette miniature se trouve dans le manuscrit de la Chronique, qui est a Courtrai, au fol. 11. 3. Le premier traité, contenu dans le manuscrit de la Chro- nique, porte qu’en 1347 certain paiement avait été effectué (De Smet, Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 130). Nous en con- cluons que ce premier traité fut écrit en 1347. 4. La Chronique se termine par un synchronisme pour la date de Pèques 1349. On peut done penser qu’elle fut finie vers cette date. 5. Cf. infra, p. 307 : « Recuperate visu oportuit me vacare in aliis negotiis... et idcirco proposui finem ponere. » 6. Cf. infra, p. 305-307. Tout ce qui, dans le manuscrit de Bruxelles, vient après ce récit (p. 308 et suiv.) a été écrit après la...”
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“...Antwerpiensis. — Acheté h Anvers le 9 juin 1808. N° 33 >; puis la signature de Yan Hulthem et son ex-libris. A la mort de cet amateur, ce manuscrit fut acheté par la Bibliothèque royale de Bruxelles. La copie, autant que nous avons pu le vérifler, est exacte. Mgr de Nélis avait eu 1’intention de publier la Chronique L Bréquigny ne connut que cette copie de la Chronique; c’est elle qui le poussa a écrire une notice sur Gilles le Muisit, dans les Notices et extraits (t. £1, p. 213-230). 2. Cf. De Smet, sur Gilles le Muisit, dans la Revue de Bruxelles, 1839, mars, p. 81....”
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“...INTRODUCTION. xxxij It Muisis, abbatis Sancti Martini Tornacensis... Éd. Jacobus Goethalis Vercruysse. — Gourtrai, L. Blan- chet, 1824. In-8°, 132 p.1. Le chanoine J.-J. de Smet a donné une édition plus com- plete dans le t. II du Corpus Chronicorum Flandrie (Bruxelles, impr. de M. Hayez, 1841. In-40)2. II publia une partie du Tractatus primus, le Tractatus secundus et le Tractatus tertius et le manuscrit de Bruxelles intégrale- ment; des lithographies reproduisent les miniatures. De Smet laissa de cóté le préambule du manuscrit de Gourtrai et les comptes de Saint-Martin de Tournai, contenus dans le même manuscrit. Cette édition ne contient ni notes, ni table, et il est trop visible que 1’éditeur n’a souvent pas compris le texte qu’il publiait. Nous apprenons, en outre, quelle P. J. Yan den Gheyn se propose de reproduire en fac-slmilé le manuscrit de Bruxelles dans la collection des « Codices belgici selecti •». Traduction : M. 0. Delpierre a traduit quelques fragments de la Chro- nique...”
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“...et Johanne, comité Suessionensi, et aliis nobilibus viris, ad numerum sexties viginti militum et amplius, et cum exercitu copioso venit in villam Tornacensem et stetit in monasterio Sancti Martini per aliquos dies. Et [fol. 77] tune erant in castro de Dossemeir gentes comitis Flandrie; dictusque comes Hannonie cum suo exercitu ivit versus dictum castrum et fixit tentoria 1. Avant le 24 juin, exactement le 23. Cf. Chronique de Guill. de Nangis, éd. Géraud, p. 299. 2. Cf. Jacques Muevin (éd. De Smet, Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 455) : « Anno Domini m cc xevij, Philippus, rex Francorum, obsedit villam Insulensem et cepit eam; munivitque eam et posuit in ea custodem dominum Johannem de Nijella; qui Johannes construxit castrum quod est Insulis ad tutamen regni contra inimicos. » — Comme nous 1’avons fait remarquer dans la Préface, Gilles le Muisit utilisa pour la rédaction de sa chronique des notes qu’il avait inscrites au jour le jour sur les registres de comptes du monastère de...”
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“...rexit et confecit litteras mittens domino regi Fran- chie, suo fratri, intimans ei verba que dominus rex, maritus suus, sibi dixerat, credens ea esse vera; sed rex Anglie hoc fecerat ad Flamingos liberandos, quia male poterant regi et exercitui ejus resistere2. 1. 29 aout 1302. 2. Cette anecdote se retrouve dans la Chronique normande (éd. Molinier, p. 20-22), Istore et Cronique de Flandre (éd. Kervyn, t. II, p. 256), Grandes Chroniques (éd. P. Paris, t. V, p. 144), Chronique des Pays-Bas (éd. De Smet, dans Corpus Chron. Flandrie, t. III, p. 125), Villani (Cronica, lib. VIII, cap. lviii) ; comme Gilles le Muisit (cf. inf., p. 72), tous la donnent pour un bruit courant alors. Le Minorite de Gand semble 1’avoir ignorée. Quant au Continuateur de Nangis (éd. Géraud, 1.1, p. 337), il impute 1’inaction de Philippe le Bel aux mauvais conseils du comte de Savoie....”
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“...redditi sunt ei exules et banniti, sicut solet fieri pro rege; et descendit in chastro in Bruleo. Veniebatque per totam civitatem cotidie eques et cum multis equi- 1. « Li mariage fust fais a Bouloigne-sur-la-mer et fu ordené a estre le jour de la Conversion saint Pol ou mois de janvier [25 janvier], 1’an de grAce mil trois cens et sept..., et dura la feste six jours. » Istore et Chronique de Flandre, éd. Kervyn, t. I, p. 294. Même version dans la Chronographia, éd. Moranvillé, t. I, p. 177. 2. De Smet lit ici markant, alors que le ms. porte mackam; il s’agit des sergents A masse, comme 1’a bien vu, dans la tra- duction qu’il a donnée de ce passage, M. Funck-Brentano (Phi- lippe le Bel en Flandre, p. 593)....”
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“...mulieres, de potentibus, de mediis et de mediocribus, senibus et juvenibus, divitibus et pauperibus, tanta copia morie- 1. Saint- Jean -des- Chaufours, a Tournai, oü il y eut des vignes pendant tout le moyen ige. 2. « Bodem anno [1316] facta est fama valida et caristia per- maxima ita ut venderetur raseria bladi ad mensuram Torna- censis iv lb. fortis monete, plurimis hereditates suas propter inopiam victualium vendentibus et ob hoe ad summam pau- pertatem devolutis. » (Jacques Muevin, éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 457.)...”
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“...lidum {sic), et tantum luderunt quod rex et alii milites sitim magnam habuerunt; et iverunt rex et milites bibere, et bibebant quamplurimum calefacti, sicut Normanni bibere consueverunt; et rex bibit ultra metas, de quo facto cepit inflrmari, de qua infirmate mortuus est et in brevi. Decessit autem quarta die junii anno supradicto quasi post mediam noctem, in una die Veneris2, et die Dominica fuit corpus in eccle- 1. Cf. Grandes Chroniques, éd. P. Paris, t. V, p. 227. — Jacques Muevin, éd. De Smet, dans Corpus Chron. Flandrie, t. II, p. 458 : « Anno vero xvj, predictam famem et caristiam immediate subsecuta est mortalitas alrocissima et sevissima, que generaliter ubique super potentes, nobiles, divites, mediocres et pauperes, crudelitatis sue vestigia dilatavit. » 2. Louis X mourut dans la nuit du 4 au 5 juin (Continuateur de Nangis, éd. Géraud, t. I, p. 426), le 5 juin (Grandes Chro- niques, éd. P. Paris, t. V, p. 228). Pour la cause de la mala-...”
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“...pater dominus Gaucelinus, Dei gratia troili [corr. : tituli] Sancto- rum Marcellini et Petri venerabilis presbyter cardinalis. Venit autem in crastino Nativitatis beati Johannis Baptiste (25 juin) et recessit in festo Decollationis ejusdem (29 aoüt). Certe cum maxima guerra esset tune in ista terra, hic per Dei gratiam pacifi- cavitpatriam. Ergo dementia Dei pacem eternam detei. Amen.» Nous retrouvons Ia même note, exactement dans les mêmes termes, au fol. 66. Cf. également Jacques Muevin, éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 458 : « Anno Domini m ccc xix misit idem papa Johannes a latere suo in Franciam legatum, reverendum patrem Gaucelinum, ecclesie SS. Marcel- lini et Petri presbyterum cardinalem et ipsius domini pape penitentiarium, ad reformandam pacem inter Philippum, regem Francorum, et Robertum, comitem Flandrie. Qui Gaucelinus accessit ad urbem Tornacensem et habitavit in monasterio Sancti Martini Tornacensis. Venit autem in crastino Nativitatis beati Johannis Baptiste...”
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“...Flandrensem optineret; et sic fuit adheredatus1 2. Anno m° trecentesimo vicesimo tercio, in die beati Christofori*, illi de Brugis cum armis exierunt3 et ive- runt versus Sclusam, ubi erat Johannes, comes Namur- censis, ad ipsam destruendam. Dictus autem comes, exiens obviam eis, venit cum habitatoribus ville ex adverso; fuitque inter dictas partes ingens helium. Illi autem de Brugis prevaluerunt, quia plures erant, et, occisis pluribus de villa Scluse et submersis, dic- 1. Jacques Muevin (éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 459) : « Anno Domini m ccc xxj in die beati Ludovici (25 aoüt), venit Ludovicus, filius comitis Nivernensis, Tornaci et habitavit in monasterio Sancti Martini a predicta die usque ad festum Purificationis beate Marie (2 février 1322, n. st.). Qui Ludovicus etate juvenis, mediante proborum con- silio, prefatum comitem patrem suum apud avum suum Rober- tum Flandrie comitem reconciliavit. Qua reconciliatione facta, idem comes Nivernensis paulo post obiit...”
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“...s’apercevoir qu’elles avaient même teneur. 1. « Anno Domini mcccxxv Ludovicus, comes Flandrie, minus sano usus consilio, villam Curtracensem pro majori parte comburere fecit. Quod agnoscentes, Flandrenses unani- miter contra dictum comitem insurgunt et consiliarios s.uos, videlicet dominum Johannem de Flandria et Robertum de Zelanzelat, milites, cum pluribus aliis, in oculis dicti comitis interficiunt; ipsumque cum ignominia captum Brugis ducunt et custodie mancipant. » (Jacques Muevin, éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 459.) Cette révolte eut lieu le 23 juin, selon la Chronique normande (éd. Molinier, p. 34, n. 3); le 20 juin, selon Kervyn. (Histpire de Flandre, t. III, p. 126.)...”
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“...ipsum capiendi vel occidendi; et transierunt plura tentoria, neminem occidentes aut concussientes, sed tacite ibant. Quos perceperunt primo Tornacenses et ceperunt bellare contra eos, a Tornaco vj° homines pedites, ut irent versus regem ubi fixerat tentoria. Ductores eorum fuerunt Gonterus de Calonne, Egidius Moutons et Simon de le Verte, equites; quartus eques fuit Johannes Musiaus, mangnus corpore, qui propter ejus mangnitudine fuit missus, et fuit de Tornaco oriundus. » Jacques Muevin (éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flan- drie, t. II, p. 460) donne le même récit : « Anno itaque primo regni sui, videlicet anno Domini m ccc xxviij, mense augusto, idem Philippus rex, adjunctis sibi plurimis nobilibus et infinito exercitu, exiens de Atrebato fixit tentoria versus Estruem. Postmodum autem ivit versus Bethuniam. In octavis enim beati Laurentii (17 aoüt) exierunt de Tornaco sexcenti homines pedites ut irent versus regem ubi fixerat tentoria; fueruntque eorum ductores viri probi et in armis...”
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“...1. « Cum quasi quatuordecim sibi fatue adherentibus ipsum et domum pariter combusserunt. » (Continuateur de Nangis, éd. Géraud, t. 1, p. 103.) 2. La note suivante se trouve a 1’année 1328 dans le Cartu- laire 89 (fol. 44 v°) des Archives de Mons : « Anno Domini m° ccc° xxviij0 in nocte beati Dionisii (8 octobre), tanta tem- pestas fuit ventorum quod domus, edificia et arbores corrue- runt. » La même note, dans les mêmes termes exactement, se retrouve dans la chronique de Jacques Muevin (éd. De Smet, dans Corpus Chronicorum Flandrie, t. II, p. 460). 3. La Pentecóte tomba le 11 juin en 1329....”