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“...ne le croyons pas. La ville de Tournai avait dü envoyer a 1’armée de Philippe III un contingent, et c’est sans doute le retour de ces hommes d’armes et leur rentrée dans leur ville natale que Gilles rappelle ici. 2. « Dis et wit ans pau plus pau mains « Fui-ge subgis et en leurs mains [de mes parents], » (Poésies de Gilles li Muisis. éd. Kervyn, t. I, p. 16.) Ge passage semble bien prouver qu’il resta auprès de ses parents jusqu’a son entrée au monastère. 3. Trois arguments corroborent notre opinion : il avait dü quitter Tournai avant le mois de janvier 1298, car, dans sa chro- nique, il ne dit rien des trêves qui furent conclues le 28 janvier 1298 dans le monastère même de Saint-Martin (cf. infra, p. 57), événement qui 1’aurait certainement frappé s’il s’était trouvé alors a Tournai et qu’il n’aurait pas manqué de mentionner. Son silence est une preuve presque certaine de son absence. D’autre part, il devait être a Paris en 1’an 1300; ce qui nous porte a le croire, c’est que dans un registre...”