1 |
|
“...mes propositions n’étaient pas suffisantes, je suis prêt a accueillir
lenrs demandes et a Recorder tout ce qui serait pour ie bien-être du-
Pays.» J’ai ajouté malheureusement ce mot sproprio motu», spontané-
ment, qui indiquait ma pensée et qui a compliqué 1’affaire vis a vis des
Mmistres, car pour faire comprendre a m. boreel que ce que je lui disais,
venait de moi-même spontanément, j’ajoutai, ce qui était vrai, que je
n en avais . même pas parlé a aucun de mes Ministres. Mais ceci, je le
lui ai dit comme d’homme a homme et comme ne faisantpas partiedu mes-
sage. Le Président 1’a accepté comme tel et a saisi la distinction, ne fai-
sant pas d abord mention de cette clause vis a vis de ses collegues. Mais
interpellé par eux sur ce qu’il y avait de peu usité dans un message,
qui ne leur parvenait pas par 1’organe d’un Ministre, le Président, ne
pouvant pas faire autrement, a répondu : »Mais le Roi a fait ceci sponta-
nément et n a consulté aucun de ses Ministres.» Cette réponse ayant
été...”
|
|